Au Québec, un divorce peut se régler à l’amiable (entente négociée et homologuée) ou devenir contentieux (débattu devant le tribunal). Le bon avocat est celui dont la pratique correspond à votre contexte, vos priorités (enfants, patrimoine, délais, coûts) et votre tolérance au conflit.
Divorce à l’amiable (entente négociée)
Objectif : conclure une entente complète (garde/temps parental, pension alimentaire, partage du patrimoine familial et du régime matrimonial), puis la faire homologuer.
Atouts:
- Coûts et délais maîtrisés : moins d’audiences, plus de prévisibilité.
- Contrôle des solutions : vous décidez, plutôt qu’un juge.
- Coparentalité préservée : climat collaboratif, utile avec des enfants.
Rôle de l’avocat:
- Conseil stratégique neutre et prévention des angles morts (impôts, retraite, dettes).
- Rédaction de l’entente, du plan parental et des documents pour homologation.
- Possibilité d’avocat-médiateur accrédité (neutralité); chaque partie devrait obtenir un avis juridique indépendant avant signature.
Profils adaptés:
- Communication possible, volonté d’éviter l’escalade.
- Patrimoine compréhensible, enjeux techniques gérables.
- Divorce contentieux (litige)
Objectif : trancher les désaccords devant le tribunal (garde, pension, partage, mesures de sauvegarde).
Quand y recourir?
- Conflit marqué, risque pour la sécurité, déséquilibre d’information ou de pouvoir.
- Enjeux patrimoniaux complexes (entreprise, immeuble, placements).
- Non-respect d’ententes, urgence (mesures provisoires).
Rôle de l’avocat
- Plaidoirie, administration de la preuve, interrogatoires, conférences de gestion.
- Stratégie procédurale, mesures provisoires (ex. occupation du domicile, pension intérimaire).
- Protection des droits et des enfants comme priorité.
Points d’attention
- Coûts et délais plus élevés; exposition émotionnelle plus grande.
- Un bon plaideur doit aussi savoir négocier quand l’occasion se présente.
- Comment choisir votre avocat selon le type de divorce
Pour l’amiable
- Formation/certification en médiation familiale ou en droit collaboratif.
- Fortes compétences en négociation et en rédaction d’ententes exécutoires.
- Culture de désescalade et pédagogie claire (impacts fiscaux, retraite, REER/CRP).
Pour le contentieux
- Expérience soutenue en litige familial (audiences, interrogatoires, experts).
- Réactivité aux urgences (sauvegarde, ordonnances provisoires).
- Capacité à construire la preuve et à gérer les expertises psychosociales/financières.
Critères essentiels à vérifier (dans tous les cas)
- Expérience spécifique en droit de la famille (Québec) et dossiers semblables au vôtre.
- Approche (collaborative vs. combative) et stratégie proposée dès la première rencontre.
- Transparence des honoraires (taux, forfaits possibles, provisions, communication des coûts).
- Disponibilité / délais, qualité des suivis et de la documentation écrite.
- Compatibilité humaine : vous devez vous sentir écouté(e) et compris(e).
Réussir la première consultation : Liste des choses à faire!
- Vos objectifs (enfants, domicile, liquidités, entreprise).
- Vos pièces : certificat de mariage, ententes antérieures, états financiers, preuves de dépenses liées aux enfants, etc.
- Vos priorités de temps (rapidité vs. maximisation du résultat).
Questions à poser :
« Quelles options procédurales voyez-vous (amiable, collaboratif, contentieux)? »
« Quels risques juridiques identifiez-vous et comment les mitiger? »
« Quel plan 90 jours proposez-vous (jalons, coûts estimés)? »
FAQ rapide
Peut-on commencer à l’amiable et basculer au contentieux?
Oui. Et l’inverse aussi : un dossier litigieux peut se régler par conférence de règlement ou entente négociée.
Un seul avocat peut-il représenter les deux conjoints?
Non, en représentation il y a conflit d’intérêts. Un médiateur (souvent avocat) peut agir de façon neutre, mais chaque partie devrait ensuite obtenir un avis indépendant avant l’homologation.
La médiation suffit-elle toujours?
Non. En cas de violence, coercition ou forte asymétrie d’information, la représentation est généralement indiquée.
Conclusion
Le bon choix d’avocat dépend moins de la « réputation générale » que de l’adéquation entre votre situation (amiable vs. contentieux), vos objectifs et l’expertise du cabinet.
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Les informations ci-dessus sont d’ordre général et ne constituent pas un avis juridique. Un avis personnalisé est recommandé.